Un rapport signale que 21 pratiquants de Falun Gong sont décédés en août 2023. En cause: la persécution qui sévit toujours en Chine contre ces pratiquants pacifiques

Veillée aux chandelles annuelle à Washington, D.C., à la mémoire des pratiquants de Falun Gong disparus, victimes de la persécution

Veillée aux chandelles annuelle à Washington, D.C., à la mémoire des pratiquants de Falun Gong disparus, victimes de la persécution

En août 2023, le site Minghui.org a reçu 21 rapports faisant état de la mort de pratiquants de Falun Gong, suite à la persécution ayant toujours cours en Chine, portant à 156 au total le nombre de décès vérifiés (le nombre effectif est sans doute supérieur, mais en raison du blocus des informations en provenance de la Chine, il nous est difficile d’en estimer le nombre exact) pour 2023.

Les pratiquants décédés, âgés de 50 à 79 ans, venaient de 12 régions différentes de Chine, dont trois du Shandong et trois de la Mongolie intérieure. La mort de deux pratiquants dans chacune des provinces suivantes a aussi été rapportée : Hebei, Heilongjiang, Hunan, Jilin et Liaoning, ainsi que le décès d’un Falun Gong dans chacune de ces municipalités : Pékin, Tianjin, Fujian, Jiangxi et Chongqing.

Ces nouveaux cas portent à 156 le nombre de décès rapportés en 2023. Depuis le début de la persécution en 1999, plus de 5 000 décès vérifiés ont été rapportés à Minghui.org.

Mme Mou Yongxia

Parmi les cas rapportés en août figure celui de Mme Mou Yongxia. Elle avait 75 ans lorsqu’elle est décédée le 13 juillet 2023, aux mains des gardiens de prison et des détenues de la prison pour femmes de la province de Heilongjiang, qui l’ont maltraitée et torturée parce qu’elle refusait de renoncer à sa foi dans la pratique spirituelle du Falun Gong.

La province de Heilongjiang est depuis longtemps l’une des provinces où la persécution du Falun Gong est la plus sévère. De même, les prisons relevant du Bureau de l’administration pénitentiaire de cette province, y compris la prison pour femmes de Heilongjiang où Mme Mou est décédée, sont parmi les plus cruelles quant aux sévices infligés aux Falun Gong.

Outre les mauvais traitements infligés aux pratiquants de Falun Gong par les gardiens de prison eux-mêmes, ces derniers incitent souvent les détenus à prendre part aux actes de torture et de harcèlement des prisonniers de conscience pratiquant le Falun Gong, en récompensant ceux qui acceptent d’y participer ou en punissant tous les détenus lorsque les Falun Gong refusent de renoncer à leur foi.

Plusieurs détenues ont été chargées de surveiller Mme Mou pendant sa détention. Par exemple, nous savons que les détenues nommées Pang Shoumei, Wang Xin et Zhao Chao ont participé à son harcèlement et l’ont régulièrement frappée, bien qu’elle soit âgée de 75 ans.

Depuis sa détention en septembre 2019 et jusqu’en avril 2023, les autorités du Heilongjiang ont refusé d’informer la famille de Mme Mou du lieu de sa détention. Même après que les membres de sa famille ont été informés de sa détention à la prison pour femmes de la province de Heilongjiang, on les a empêchés de lui rendre visite jusqu’à son hospitalisation en juin 2023. À ce moment-là, elle était déjà incapable de reconnaître qui que ce soit. Lorsque son fils lui posait des questions, elle ne pouvait que secouer faiblement la tête. Mme Mou est décédée le 13 juillet 2023, à l’âge de 75 ans.

Il est toutefois à noter que des rapports suggèrent que les mauvais traitements subis par certaines détenues de la prison pour femmes de Heilongjiang ont été atténués après que des membres de leurs familles ont porté plainte. Bien que de telles actions en justice présentent elles-mêmes certains risques, ces plaintes pourraient bien contribuer à empêcher d’autres décès tels que celui de Mme Mou.

Si, comme nous, ces récits vous révoltent, vous pouvez apporter votre soutien à tous ces pratiquants incarcérés de façon arbitraire et torturés jusqu’au seuil de la mort en signant la pétition en ligne. Lorsque ces innocents citoyens suscitent l’intérêt de l’opinion internationale, les autorités chinoises finissent par céder du terrain et ces pratiquants peuvent avoir un traitement plus clément ou même être relâchés. Chaque voix compte !  

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