Répression, camps de travaux forcés et torture en Chine
D’après un rapport de l’ONU de 2005, deux-tiers des victimes de torture en Chine sont des pratiquants du Falun Gong.
Le rapporteur spécial des Nations Unies sur la torture, Manfred Nowak, a publié un communiqué de presse le 2 décembre 2005. Il y détaille des méthodes de torture du régime communiste chinois. Parmi elles, les plus répugnantes incluent les décharges électriques, les brûlures de cigarette, les passages à tabac par les gardes, l’immersion dans des puits d’eaux d’égout, l’exposition à la chaleur ou au froid et la privation de sommeil, de nourriture ou d’eau.
D’après ce même rapport, deux-tiers des cas de torture rapportés en Chine ont pour victimes des pratiquants du Falun Gong. Les autorités en maintiendraient en détention encore plusieurs centaines de milliers.
Le 20 mars 2007, dans un rapport plus détaillé, Manfred Nowak a confirmé les rumeurs de prélèvements d’organes sur des pratiquants de Falun Gong vivants et non-consentant. Il a déclaré que le « prélèvement d’organes a été appliqué sur un grand nombre de pratiquants de Falun Gong non consentants dans une multitude d’endroits afin que les organes soient disponibles sur les lieux de transplantation. »
Responsabilité en cascade
Les organes centraux du parti communiste chinois tiennent chaque région directement responsable de la répression. Elles doivent réprimer les appels publics pour le Falun Gong provenant de leurs provinces respectives. Selon les sources du Wall Street Journal, si un seuil indiqué est dépassé, les fonctionnaires locaux seront critiqués par leurs supérieurs. Ces derniers les forcent à écrire des rapports “d’auto-critique”. Ils feront souvent face à des pénalités financières ou à d’autres punitions.
“Sous une pression intense pour refouler le flux des protestataires se dirigeant vers Beijing, les fonctionnaires de Weifang ont envoyé des unités de police à Beijing, ont tenu leur propre prison là-bas et ont envoyé les détenus dans des “centres de transformation” dans leur province d’origine. Ils y ont été battus jusqu’à ce qu’ils aient renoncé à leur foi, ou sont morts. La férocité de la police de ces centres n’a fait qu’augmenter après que les fonctionnaires de plus haut niveau aient commencé à imposer des amendes à leurs subalternes.”
Wall Street Journal, 26 décembre 2000
Les fonctionnaires locaux, à leur tour, appliquent la même méthode pour repousser la responsabilité vers le bas jusqu’aux villes. Finalement, la responsabilité retombe jusqu’aux commissariats de police, aux chefs de police et aux policiers qui administrent les tortures.
Tortures communément pratiquées
- « Rééducation » qui consiste à forcer les victimes à regarder et écouter des vidéos diffamant le Falun Gong pendant des périodes prolongées. Elles ne peuvent pas bouger, manger ou dormir.
- Passages à tabac avec des instruments de tortures tels que des matraques électriques, fils barbelés
- Privation de sommeil prolongée souvent pendant plusieurs jours, voire plusieurs semaines
- Gavage forcé, avec de l’eau saturée en sel ou en piments. Les tortionnaires insèrent un tube industriel dans l’estomac du détenu en passant par son nez. Ils agitent le tube pour provoquer des douleurs supplémentaires. Souvent, ils laissent le tube ainsi dans l’estomac du détenu pendant des heures, voire des jours durant.
- Administrations de drogues non-identifiées dans les hôpitaux psychiatriques…
- Viols, mutilations sexuelles