Une plainte déposée contre un directeur de prison permet d’améliorer les conditions de détention d’un pratiquant de Falun Gong incarcéré

Illustration de torture: un pratiquant de Falun Gong battu par des gardiens de prison

Illustration de torture: un pratiquant de Falun Gong battu par des gardiens de prison

M. Chen Dicai, âgé de 41 ans, qui purge actuellement une peine de 7 ans dans la province du Hubei, a constaté une amélioration de ses conditions de détention suite aux diverses plaintes déposées en son nom par sa sœur auprès des bureaux du gouvernement chinois. 

M. Chen a été arrêté en juillet 2019 et condamné à une amende de 30 000 yuan (environ 3 900 euros) en plus d’une peine de 7 ans après que son beau-frère l’ait dénoncé à la police car il pratique le Falun Gong. 

Depuis que M. Chen a été placé en détention en 2019, Mei (pseudonyme), sa sœur, a voulu lui rendre visite à plusieurs reprises, ce qui lui a été refusé à chaque fois. En juillet 2023, elle a téléphoné à l’organisme qui supervise la prison, le Shayang Prison Group Administration Bureau pour se plaindre de cette situation. En conséquence, elle a finalement été autorisée à rendre visite à son frère le 24 juillet. 

En voyant son frère pour la première fois depuis 4 ans, il était devenu méconnaissable. Il avait perdu presque la moitié de son poids, avait le teint pâle, et ses cheveux étaient devenus gris. M Chen lui dit qu’on le forçait à travailler de 5h du matin à 22h. Il était ensuite contraint de rester debout pendant des heures en guise de torture pendant que les autres prisonniers dormaient, ou bien on le battait. 

Mei a saisi la commission d’inspection disciplinaire de la prison pour enquêter sur les mauvais traitements que son frère subissait. Deux jours plus tard, un employé de la commission d’inspection disciplinaire de la ville de Jingmen l’a appelée et a dit qu’ils allaient mener une enquête. 

Le 2 septembre, Mei a déposé des plaintes contre le directeur de la prison de Fanjiatai auprès de plusieurs entités gouvernementales aux niveaux municipal, régional et national, ainsi qu’auprès de la direction de la prison. Le parquet de la ville de Jingmen a transmis la plainte au parquet de la région de Shayang, marquant le début d’une enquête. 

Le 1er octobre, Mei est parvenue à recontacter son frère, qui lui a dit que ses conditions de détention s’étaient améliorées, et qu’il était moins souvent battu… 

D’après un reportage original de Minghui

Si, comme nous, ces récits vous révoltent, vous pouvez apporter votre soutien à tous ces pratiquants incarcérés de façon arbitraire et torturés jusqu’au seuil de la mort en signant la pétition en ligne. Lorsque ces innocents citoyens suscitent l’intérêt de l’opinion internationale, les autorités chinoises finissent par céder du terrain et ces pratiquants peuvent avoir un traitement plus clément ou même être relâchés. Chaque voix compte !