Le Parti communiste chinois enferme des citoyens qu’il juge “gênants” dans des hôpitaux psychiatriques

Le rapport dénonce que 99 personnes ont été enfermées dans des services psychiatriques 144 fois au cours de sept années de 2015 à 2021. Crédit photo Hector Retamal- AFP

Le rapport dénonce que 99 personnes ont été enfermées dans des services psychiatriques 144 fois au cours de sept années de 2015 à 2021. Crédit photo Hector Retamal- AFP

Dans un récent article de France Soir, nous apprenons que : « Selon un rapport  qui vient d’être publié par l’ONG Safeguard Defenders, la police et les agents du gouvernement chinois continuent d’envoyer des militants et opposants dans des services psychiatriques pour des traitements obligatoires médicalement inutiles, où certains “languissent pendant des années”. »

Un grand nombre de citoyens chinois difficile à chiffrer de façon exacte (au vu de l’opacité du régime totalitaire) ont été enfermés dans des hôpitaux psychiatriques et « dans le climat de peur qui règne sous Xi Jinping » peu de personnes sont prêtes à témoigner.

« Des pressions internationales sans résultat »

Selon le rapport, les réformes apparemment engagées par Pékin « n’ont pas empêché les forces de l’ordre d’envoyer arbitrairement des militants, parfois à plusieurs reprises, en internement psychiatrique. Bien qu’inscrit dans la loi, le contrôle de ces procédures est inexistant. »

De plus, France Soir précise que « les défenseurs des droits de l’homme dénoncent des prélèvements d’organes forcés »

Il ne s’agit pas de la seule violence commise par la dictature envers ses propres citoyens. En effet, « depuis presque une vingtaine d’années, des juristes, des associations et des défenseurs des droits de l’homme dénoncent aussi le fait que des opposants emprisonnés pour leurs opinions politiques soient tués pour que leurs organes soient ensuite prélevés. En juin 2021, des experts des droits de l’homme de l’ONU ont déclaré que ce « prélèvement d’organes » visait des minorités, notamment des pratiquants de Falun Gong, des Ouïghours, des Tibétains, des musulmans et des chrétiens, en détention dans le pays. »

Une multitude de témoignages, bien que très difficiles à obtenir, parviennent toutefois à passer au travers du pare-feu internet chinois, permettant ainsi de recenser au moins une partie des pratiquants de Falun Gong ayant été envoyés dans des hôpitaux psychiatriques, alors qu’ils ne souffraient d’aucune maladie mentale.

Citons par exemple le cas de Mme Ruan Aiyin qui a été conduite à l’hôpital psychiatrique de Ningde le 30 septembre 2016 après que son mari illettré a été incité par la tromperie à signer les documents nécessaires à sa détention. Quand il a vu qu’elle n’était pas relâchée comme promis par la police, il a déposé le lendemain une requête pour sa libération mais a été débouté.

Ainsi, la famille de Mme Ruan craignait qu’elle ne soit forcée de traverser la même expérience traumatisante que celle qu’elle avait déjà vécue en 2008, quand elle avait été détenue dans le même hôpital et qu’on lui avait administré des substances inconnues qui ont gravement endommagé sa santé.

Merci au journal France Soir de relayer une information trop souvent étouffée dans les médias occidentaux, celle des maltraitances en tout genre perpétrées à l’encontre de simples citoyens chinois dont le seul « crime » est de ne pas se soumettre aux directives de la dictature, quitte à y perdre la raison- ou la vie.

https://www.francesoir.fr/politique-monde/la-chine-continue-enfermer-des-militants-en-hopital-psychiatrique

http://search.fr.minghui.org/?q=h%C3%B4pital+psychiatrique

http://fr.minghui.org/html/articles/2016/10/13/60036.html