L’amour brisé par la répression

Dans le monde occidental, la Saint Valentin est un moment où amoureux, fiancés ou époux fêtent leur amour. Des fleurs, un bijou, un dîner aux chandelles ou simplement une promenade romantique au clair de lune, tout est possible pour ceux qui s’aiment ! En Chine, la fête des amoureux est, à l’instar du nouvel an, une fête mobile, soit le 7ème jour du 7ème mois.

Montrer l’attachement à l’être aimé, même lors de moments difficiles ou de crises est important, cela aide à passer certains obstacles la main dans la main, quoiqu’il arrive, quelle que soit la région du globe.

Et pourtant,

Si tout cela nous semble normal qu’en est-il pour certains couples en Chine ?

Monsieur et Madame Liu vivaient heureux à Yongyang, dans la province du Hebei. Mr Liu Jun et son épouse avaient appris le Falun Gong ensemble avant 1999.

Si Mme Liu Xiufeng a continué de pratiquer le Falun Gong, son époux a été tellement terrorisé par la persécution qui a débuté le 20 juillet 1999, qu’il a abandonné la pratique. Sous la pression intense du PCC (Parti communiste chinois), il est même allé jusqu’à commettre l’irréparable.

La pression est si forte qu’il cède et finit par battre son épouse. 

Dans un témoignage poignant, celle-ci raconte :

« Afin de me forcer à renoncer à la pratique, mon ex-mari me battait très souvent, me laissant des bleus sur le visage et sur tout le corps. Une fois, le directeur du Bureau 610 local lui a dit : “Si elle est si têtue, tu peux la battre jusqu’à l’incapacité. Je préfère que tu la rendes infirme plutôt que de la laisser de nouveau aller à Pékin ou sortir pour promouvoir le Falun Gong.” »

Alors que son épouse est détenue illégalement en raison de sa croyance dans le Falun Gong, Mr Liu demande le divorce, poussé par les autorités locales. C’est en effet un moyen d’intimidation fréquemment employé pour faire céder les pratiquants et leur faire abandonner cette pratique méditative pacifique.

Mr et Mme Liu font partie des dizaines de couples qui ne fêteront pas la fête des amoureux- non pas par incompatibilité caractérisée, mais poussés par un gouvernement autoritaire qui fait fi du bien-être de ses propres citoyens et de l’amour qui les unit.

D’après un rapport publié par Minghui

Si, comme nous, ces récits vous révoltent, vous pouvez apporter votre soutien à tous ces pratiquants incarcérés de façon arbitraire et torturés jusqu’au seuil de la mort en signant la pétition en ligne. Lorsque ces innocents citoyens suscitent l’intérêt de l’opinion internationale, les autorités chinoises finissent par céder du terrain et ces pratiquants peuvent avoir un traitement plus clément ou même être relâchés. Chaque voix compte !