Harold King, représentant de DAFOH France: “Les prélèvements forcés d’organes sont une arme de destruction massive du principe Authenticité, Bienveillance, Tolérance du Falun Dafa”

Interview en direct de Mr Harold King, président de DAFOH France le 1er juillet 2023 (capture d’écran)

Interview en direct de Mr Harold King, président de DAFOH France le 1er juillet 2023 (capture d’écran)

Mr Harold King, président de l’association DAFOH France (Association internationale de médecins contre les prélèvements forcés d’organes): « Les prélèvements forcés d’organes sont mis en place par le gouvernement chinois pour exterminer toute personne ayant une croyance. »

Cette « solution finale » a pour but d’éliminer toutes les croyances fortes telles que le Falun Dafa, car ses pratiquants ne peuvent pas être « transformés » et ne veulent pas l’abandonner, même sous la menace, le lavage de cerveau et la torture. Comme ces citoyens pacifiques ne sont plus sous le joug de l’obéissance inconditionnelle au Parti, cela justifie- aux yeux des dirigeants- de les cibler pour les assassiner en pratiquant des prélèvements forcés d’organes.

De même qu’il est impossible de parler de l’Holocauste sans mentionner l’Allemagne nazie et le peuple juif, il est tout aussi impossible de parler des prélèvements forcés d’organes sans mentionner la Chine communiste et les pratiquants de Falun Gong. — Rapport spécial DAFOH, avril 2023

Dans l’introduction de leur dernier rapport, les médecins de DAFOH sont clairs : 

« Si l’acte est trop effronté pour y croire, et l’atrocité si odieuse qu’elle dépasse notre capacité à reconnaître le crime pour ce qu’il est, nous succombons à la cécité volontaire. » 

L’information selon laquelle un gouvernement a mis en place un système de prélèvements forcés d’organes (avec la complicité de la Justice, de la police et des hôpitaux à travers toute la Chine) sur ses propres citoyens étant tellement insupportable et « trop grosse pour être vraie », la plupart des gens (médecins, dirigeants politiques et tout un chacun) n’arrivent pas à y croire, tant le crime est horrible et inimaginable, ce qui a conduit des experts, tels que les médecins de DAFOH, de qualifier ces prélèvements forcés d’organes de « génocide froid ».

Qu’est un « génocide froid »?

Après le massacre des étudiants à la place Tiananmen en 1989, la Chine a été sanctionnée politiquement et financièrement par les pays libres et démocratiques, (tout comme la Russie fait elle-même l’objet de sanctions actuellement). 

Ainsi, pour éviter d’être remarquée, la campagne d’éradication a pris les caractéristiques d’un génocide froid : un génocide lent et silencieux, mais tout aussi mortel qu’un génocide « chaud » (intense et de courte durée), caché et dissimulé sous une propagande et des calomnies qui ont été diffusées dans le monde entier. Lavage de cerveau, injection de drogues inconnues, tortures, viols et prélèvements forcés d’organes, sont utilisés pour détruire les pratiquants.

Le parti communiste chinois a transféré le rôle d’extermination de l’Etat lui-même aux chirurgiens de transplantation, qui assassinent les pratiquants quand ils retirent leur cœur, leurs poumons, leur foie, leurs reins secrètement dans des blocs opératoires invisibles au public.

Dans cette rencontre exclusive, Mr King explique, données scientifiques et vérifiées à l’appui, comment le nombre officiel de transplantation en Chine a explosé au début des années 2000, puis comment ces chiffres « officiels » suivent une courbe tout-à-fait unique, jamais vue dans aucun autre pays du monde. Une indication claire que les chiffres officiels sont artificiellement adaptés pour apaiser les contestations médicales et politiques internationales, mais qui restent très loin de la réalité des prélèvements forcés d’organes en Chine, un « business » qui se chiffre en milliards de dollars et qui finance la corruption en Chine, la surveillance massive et la persécution du peuple chinois.

Cette décision, cette « solution finale », est toujours active aujourd’hui et des milliers-voire des millions- de Falun Gong représentent, ainsi que l’a mentionné le China Tribunal en 2019, « la source principale des organes prélevés de force ». Comme la communauté internationale a peu réagi, le PCC a poursuivi ses crimes sur toutes les personnes ayant une croyance dans tout le pays : Tibétains, Ouighours, Chrétiens etc.

Après plus de 20 ans de persécution et de prélèvements forcés d’organes deux questions se posent :

1/ Pourquoi le Falun Gong est-il la cible de ces crimes ? 

Dès le 20 juillet 1999, Jiang Zemin- le dirigeant du gouvernement de l’époque- décide et déclare clairement son intention « d’exterminer les Falun gong, de les ruiner financièrement et de détruire leur réputation ». En effet, après avoir été largement encouragée par les dirigeants chinois dans leur ensemble pour les bienfaits apportés à la société tout entière, cette méditation pacifique (sorte de yoga chinois) est soudain visée par une décision d’une violence inouïe et inédite. La raison ? D’après les chiffres du gouvernement chinois, il y avait plus de citoyens chinois qui pratiquaient le Falun Gong que de membres du PCC (Parti communiste chinois). En d’autres termes, il y avait davantage de gens suivant le principe du Falun Gong « Authenticité, Bienveillance, Tolérance » que de gens qui croyaient au PCC, camouflet insupportable pour le dirigeant qui, mu par la jalousie, a pris seul cette décision.

Jiang Zemin est décédé en novembre 2022, mais sa campagne se poursuit avec d’innombrables Falun Gong aujourd’hui emprisonnés illégalement et persécutés à mort à grande échelle pour leur croyance. 

2/ Pourquoi le monde libre et démocratique ne réagit-il pas ?

Mr King cite le rapport special de DAFOH : « Depuis plus de vingt ans, les sociétés libres et démocratiques, n’ont pas su comment réagir face aux crimes des prélèvements forcés d’organes sur des personnes vivantes, et n’ont pas su faire face à la machine de propagande et aux manipulations de l’État chinois qui met en œuvre toute sa puissance économique et politique pour cacher ces crimes qui ont été confirmés par le Parlement Européen, les parlements du Royaume-Uni, de l’Italie, de l’Espagne, d’Israël, de Taïwan, de la Corée du Sud et des États-Unis, qui ont réagi en modifiant leurs lois et en adoptant des résolutions face aux preuves concrètes.

En janvier 2017, le Financial Times a cité le président de la Cour Suprême chinoise qui a déclaré que le PCC était au-dessus de la loi chinoise. La communauté internationale était et continue d’être mal préparée face à un déni aussi flagrant des normes éthiques internationales. Un comportement criminel qui s’élève au niveau de crime contre l’humanité ou de génocide ne peut être toléré dans un monde compatissant et civilisé et ne peut être considéré comme des « affaires intérieures » à l’état chinois. »

DAFOH cherche à aider les gens à comprendre pourquoi le PCC dépense des milliards pour empêcher le public chinois et international de connaitre le crime des prélèvements forcés d’organes sur les personnes vivantes et de ce fait, empêcher le monde d’entendre le principe d’Authenticité, Bienveillance et Tolérance.

Il y a donc un réel besoin d’information et d’action pour condamner et interdire les prélèvements forcés d’organes en Europe et dans le monde. Quel citoyen, quel parent ou membre de la famille, quel élu accepterait que les citoyens, leurs familles et gens de leur entourage soient tués pour leurs croyances ? Mais selon l’expression française « qui ne dit mot consent ». Rester silencieux sur ces crimes ne rassure pas les citoyens du monde. Mr King affirme que nous ne pouvons pas rester silencieux sur l’action de tuer volontairement des êtres humains pour leurs croyances et bénéficier des organes de leur corps.

“Les crimes contre lhumanité et le génocide portent préjudice à la communauté internationale tout entière et constituent une menace pour lhumanité. Il est dans l’intérêt de tous de s’informer sur les prélèvements forcés d’organes et de contribuer à y mettre un terme.

En révélant la véritable motivation du Parti communiste chinois nous pouvons discerner la manière la plus efficace de mettre fin à ce crime contre l’humanité. Si réduire le Falun Gong au silence est l’objectif principal du PCC, alors le contraire devrait être vrai : prêter notre voix au Falun Gong et l’aider en informant le public sur sa pratique spirituelle dAuthenticité, Bienveillance, Tolérance, serait le moyen le plus puissant d’annuler l’objectif du PCC derrière les prélèvements forcés d’organes.

Si la mort de chaque pratiquant de Falun Gong par prélèvement forcé dorganes est compensée par dix autres personnes qui comprennent ce qu’est le Falun Gong et qui apprennent l’existence de la persécution, alors les efforts du PCC pour les réduire au silence et les éradiquer, seront inversés, deviendront absurdes et cela aidera tous les prisonniers de conscience qui sont soumis à des prélèvements forcés d’organes.

Agissez aujourdhui. Sauvez une vie aujourdhui, cela rendra inévitable la fin des prélèvements forcés dorganes et du génocide froid des pratiquants de Falun Gong par le parti communiste chinois.”

Rapport spécial DAFOH, avril 2023

Mr King souligne qu’il est possible et important d’affronter la deuxième puissance mondiale pour sa persécution du Falun Gong, son irrespect total des lois internationales et son attaque flagrante des droits humains- dont nous jouissons jusqu’à présent- à travers le monde.

En effet, le rapport souligne que « Les preuves des prélèvements forcés d’organes par la Chine sont évidentes. Il suffit d’ouvrir les yeux. Ce n’est qu’en agissant ainsi que nous pourrons changer le cours des événements en Chine. »

DAFOH est une des cinq ONG fondatrices de la Déclaration Universelle pour Prévenir et Combattre les Prélèvements Forcés d’organes sur les personnes vivantes, qui prend appui sur les plus importantes lois et conventions soutenues par tous les États et toute l’humanité. Vous pouvez soutenir cette action ici.

Nous vous invitons à visionner l’interview dans son ensemble ici.Si, comme nous, ces récits vous révoltent, vous pouvez apporter votre soutien en signant la pétition en ligne. Lorsque ces innocents citoyens suscitent l’intérêt de l’opinion internationale, les autorités chinoises finissent par céder du terrain et ces pratiquants peuvent avoir un traitement plus clément ou même être relâchés. Chaque voix compte !