Une femme détenue illégalement depuis 6 ans perd l’usage de la parole

Mme Jin Min (金敏)

Mme Jin Min (金敏)

Une femme de la province du Jilin, détenue de façon illégale depuis 6 ans, perd l’usage de la parole 

Mme Jin Min (金敏), née en 1967 (âgée de 55 ans), est une habitante de la ville de Tonghua dans la province du Jilin. Elle était auparavant employée chez Tonghua Iron and Steel. Le 11 septembre 2020, elle a été arrêtée par les autorités de la ville de Shuanghe après avoir été dénoncée car elle avait parlé de la persécution du Falun Dafa par le Parti communiste chinois à des chauffeurs de taxi locaux. Le 14 septembre, elle a de nouveau été arrêtée par la police du district de Chuanying. Une audience a eu lieu en secret sans que sa famille en soit informée, et elle a été condamnée à six ans de prison au centre de détention de la ville de Jilin par le tribunal du district de Chuanying. Le 29 août 2022, Mme Jin a été transférée à la division 8 de la prison pour femmes de la province du Jilin. Elle devrait être libérée le 16 septembre 2026.

Mme Jin se voit actuellement refuser les visites de sa famille et les appels téléphoniques. Il a été rapporté que la famille de Mme Jin a été informée de cette décision par un message vocal automatisé lorsque son père a appelé le directeur de la prison ainsi que le chef de la division 8 à plusieurs reprises au début du mois de septembre. Il a aussi été mentionné que quiconque tenterait d’aider Mme Jin à contacter sa famille serait puni.

En novembre, la sœur de Mme Jin s’est rendue à la prison pour tenter de la voir, mais personne ne l’a reçue à la porte de la prison.

Début décembre, la nièce de Mme Jin a été informée au téléphone par le sous-chef de la division 8, Gao Yang, que Mme Jin avait soudain perdu la capacité de parler et la nièce a demandé un compte rendu médical. La fille de Mme Jin, qui était avec elle à ce moment-là, a demandé si elle pouvait parler à sa mère. Néanmoins, on lui a dit que sa demande devait être examinée. Au moment où nous écrivons ces lignes, la prison ne l’a pas encore contactée au sujet de sa demande.

Il a été rapporté que la famille de Mme Jin avait été autorisée à déposer de l’argent sur son compte nominatif au début du mois de décembre. La nièce de Mme Jin a déposé 500 yuans, mais on ne sait pas si Mme Jin a jamais reçu l’argent.

Ce n’est pas la première fois que les autorités chinoises dissimulent des informations concernant l’emprisonnement de Mme Jin. Mi-octobre 2021, la famille de Mme Jin a appris sa condamnation illégale par le tribunal du district de Chuanying dans la province du Jilin. Ils ont engagé un avocat pour déposer une plainte auprès du tribunal intermédiaire de Jilin, cependant la peine a été confirmée sans audience, et sa famille a finalement appris qu’elle avait été transférée à la prison pour femmes de la province du Jilin.

Du fait de son incapacité soudaine à parler, la famille de Mme Jin soupçonne maintenant les mauvais traitements qu’elle subit en prison. 

Depuis le début de la persécution du Falun Dafa, également connu sous le nom de Falun Gong, par les autorités chinoises en 1999, Mme Jin a été arrêtée à plusieurs reprises. Avant sa dernière condamnation, elle avait déjà été condamnée à la prison et aux travaux forcés à trois reprises, et a subi des tortures violentes dans divers centres de détention pendant une durée totale de huit ans.

Si, comme nous, ces récits vous révoltent, vous pouvez apporter votre soutien à tous ces pratiquants incarcérés de façon arbitraire et torturés jusqu’au seuil de la mort en signant la pétition en ligne. Lorsque ces innocents citoyens suscitent l’intérêt de l’opinion internationale, les autorités chinoises finissent par céder du terrain et ces pratiquants peuvent avoir un traitement plus clément ou même être relâchés. Chaque voix compte !

D’après un rapport publié par Minghui.org.