Le Falun Gong dans les Médias : Quand les faits Émergent, Parfois
Depuis 1999, le Falun Gong est persécuté en Chine, avec des arrestations, tortures et meurtres de masse qui se poursuivent en toute impunité.
Une des raisons est la diffamation orchestrée par la propagande chinoise, comme l’a révélé le Washington Post en 2001.
Pour les journalistes étrangers en Chine, enquêter sur le Falun Gong est un défi majeur en raison de la censure, et certains ont été expulsés pour avoir abordé des sujets sensibles.
Nous saluons les médias qui, malgré ces obstacles, ont su mener des enquêtes éthiques et trouver des sources fiables sur le Falun Gong.
Avant-propos de l’écrivain et sinologue Suzanne Bernard
« A propos du Falun Gong »
« Certains mots, aujourd’hui, ont un pouvoir terrifiant, totalitaire. Ainsi le mot “secte” qui tue aussi sûrement qu’une balle dans la tête… et fait vendre du papier ! Dans un bel élan de pensée unique en France, les médias, la presse de tout bord ont qualifié de “secte” le Falun Gong. Avant même d’instruire le procès, la peste était déclarée et le jugement rendu.
…
Mais le fait que près de 80 millions de Chinois, de toute condition, de tout âge, à travers toute la Chine, pendant plusieurs années, aient pratiqué paisiblement et dans l’estime générale le Falun Gong (reconnu officiellement en 1992 comme une Ecole dépendant de l’Institut de recherche scientifique du Qigong de Chine, à Pékin) n’aurait-il pas dû inciter à la prudence et la circonspection ? » (lire la suite)
Les violations des droits de l’homme
“Je vais essayer de garder espoir” : la reprise en main de Hong Kong par Pékin inquiète les minorités qui vivent en France
« La Chine est un pays important, mais important dans la dictature, important dans le massacre, important dans l’élimination de la liberté humaine”, estime par exemple Alain Tong, du mouvement Falun Gong (un mouvement fondé sur la pratique de la relaxation mais violemment réprimé par les autorités de Pékin). Pour lui, la Chine s’étend, mais avec sa dictature en poche. » (lire l’article)
Chine : le génocide tranquille des adeptes du Falun Gong
« En 2019, le régime chinois a condamné au moins 774 personnes pour avoir pratiqué leur foi dans le Falun Gong, une pratique spirituelle violemment persécutée par le régime communiste pendant plus de 20 » (lire l’article)
Les prélèvements forcés d’organes
En Chine, 90 000 greffes clandestines font tourner des hôpitaux entiers
« Quelle est l’origine de ces organes dans un pays où, culturellement, il est important que le corps soit enterré entier? Les autorités évoquent «des prisonniers condamnés à mort ayant donné leur consentement». Une explication qui ne satisfait ni l’Organisation mondiale de la santé, pour qui le jugement d’une personne incarcérée n’est pas «libre et éclairé», ni David Kilgour: «Ça ne colle pas. Il faudrait un nombre considérable d’exécutions pour pouvoir fournir autant d’organes dans des délais aussi court». Selon l’avocat, «la majorité des organes sont prélevés sur les prisonniers de conscience pratiquants du Falun Gong». (lire l’article entier)
La France doit s’engager contre le prélèvement forcé d’organes
« Ainsi, selon un rapport publié en 2006 par les Canadiens David Matas et David Kilgour (cofondateurs de l’ONG internationale Dafoh, «Médecins contre les prélèvements forcés d’organes»), la pratique aurait comme cible principale des milliers de prisonniers d’opinion, notamment les pratiquants du Falun Gong – une forme de yoga chinois – ainsi que des détenus ouïghours et tibétains. » (lire l’article)
Coronavirus : la relation France-Chine en question après la pandémie
« Ainsi, selon un rapport publié en 2006 par les Canadiens David Matas et David Kilgour (cofondateurs de l’ONG internationale Dafoh, «Médecins contre les prélèvements forcés d’organes»), la pratique aurait comme cible principale des milliers de prisonniers d’opinion, notamment les pratiquants du Falun Gong – une forme de yoga chinois – ainsi que des détenus ouïghours et tibétains. » (lire l’article)
Les musulmans sont «abattus à la demande» pour leurs organes en Chine
« Ces affirmations sont également soutenues par un éventail de groupes de défense des Droits de l’Homme, y compris un panel britannique d’avocats et de militants qui ont publié un rapport l’année dernière, concluant: «La Chine continue de tuer des prisonniers d’opinion pour des transplantations d’organes», avec des membres assassinés du Falun Gong, un groupe spirituel, et une minorité ouïghoure «utilisés comme une banque d’organes» et qui fournissent la majeure partie des 69 300 transplantations d’organes illégales estimées dans le pays par an. » (lire l’article)
Trafic d’organes : la Chine coupable du « crime du siècle » ?
« L’Holocauste du Falun Gong
Mais la culpabilité est également partagée par de nombreux individus ordinaires : chirurgiens, fonctionnaires, gardiens de prison, policiers. Et ils le savent. « Nous allons tous aller en enfer », a déclaré un directeur médical chinois à un policier œuvrant avec lui sur les lieux de l’exécution, selon le témoignage de ce dernier auprès d’Ethan Gutmann. Pour le moment, le jugement en bonne et due forme a été repoussé. Mais ces crimes ont été bien documentés par de nombreux hommes courageux et la condamnation de l’Histoire est inévitable. Un jour, les enfants du monde entier apprendront, dans leurs manuels scolaires, l’histoire de l’holocauste du Falun Gong du début du XXIe siècle, et tout le monde
connaîtra les noms des principaux instigateurs. » (lire l’article)
Comment la Chine vend les « organes halal » de ses prisonniers Ouïghours aux riches
« Depuis de nombreuses années, les minorités religieuses sont persécutées en Chine. Musulmans, catholiques, Tibétains ou encore Falung gong sont considérés comme des ennemis de l’État de par leurs croyances. » (voir la vidéo Facebook)
Magazine de la Santé : Le scandale du trafic d’organes en Chine
[Extraits] Michel Cymès et Marina Carrère d’Encausse font le point sur les enquêtes internationales – un constat effrayant !
Prélèvements d’organes en Chine
[Extraits] Michel Wu, ancien responsable du service Chine de Radio France Internationale, présente les derniers éléments de la dramatique répression du mouvement bouddhiste Falun Gong
La diffamation orchestrée par le régime chinois
La Torture pour briser le Falun Gong
« La torture pour briser le Falun Gong ». Dès 2001, deux journalistes Philip Pan et John Pomfret ont réussi à interviewer secrètement un responsable du gouvernement qui leur explique comment s’articule la répression : Le premier ingrédient est le recours à une violence généralisée du PCC (parti communiste chinois) contre les pratiquants du Falun Gong. Le deuxième, ce sont des séances intensives de lavage de cerveau pour forcer les pratiquants à renoncer à leurs convictions. Et le troisième, le plus crucial, c’est la campagne de propagande très intensive.
« Chaque aspect de la répression est crucial. […] La « pure violence ne fonctionne pas. Les lavages de cerveau seuls ne suffisent pas. Et rien de cela ne fonctionnerait si la propagande n’avait pas commencé à changer la manière dont pense l’opinion publique. Vous avez besoin des trois. C’est ce que l’on a compris. » (lire la suite, en anglais)
La propagande pour diffamer le Falun Gong
“Sur les affiches que vous publiez, on voit à plusieurs reprises le mot “superstition”, c’est le mot le plus souvent employé par les autorités pour nous discréditer.
Depuis 98, les autorités n’ont de cesse d’appeler à la dénonciation des gens qui pratiquent le Falun Gong. Et certains ont tellement baigné dans la propagande qu’ils le font. Il arrive aussi qu’ils touchent de l’argent. Et le régime interdit ensuite aux avocats de défendre les adeptes du Falun Gong.” (lire la suite)
Comment définir le Falun Gong ?
Falun Gong
Le Falun Gong (aussi appelé Falun Dafa) est une philosophie de vie visant à garder le corps en bonne santé et la conscience en éveil. Introduite en 1992 aux populations par le professeur Li Hongzhi, cette pratique séduit près d’un Chinois sur 12 à la fin du XXe siècle. Un engouement qui ne plaît pas à Jiang Zemin, premier secrétaire du parti communiste alors en place, demandant l’arrestation des pratiquants du Falun Gong du pays dès 1999. Depuis, ils remplissent les prisons chinoises comme le rapporte Amnesty International. « On pense que des centaines de millions d’entre eux sont derrière les barreaux. C’est très difficile de donner un chiffre précis, le système carcéral chinois est très opaque», explique David Kilgour. » (lire l’article entier)
Alain Tong est président de l’association Falun Dafa qui enseigne la méthode du Falun Gong à Paris. Il a vécu jusqu’à ses quinze ans en Chine.
“Le Falun Gong est une méthode de Qi Qong qui utilise des gestes lents et des techniques de méditation. C’est un peu comme le yoga ou le Tai chi. À la base, cette méthode se transmettait de maître à élève uniquement. Mais au début des années 90, le maître Li Hongzhi a décidé de rendre cette technique d’exercice publique. Parce qu’il est efficace et très bon pour le corps, le Falun Gong a bénéficié d’un important bouche-à-oreille. À cette époque, il a même été promu par le Parti communiste. Le ministère des Sports avait à l’époque invité à plusieurs reprises Li Hongzhi pour des conférences.”
Interview d’un représentant de la Miviludes (lutte contre les dérives sectaires)
Découverte du Falun Dafa, un sport chinois !
“C’est un sport que l’on pratique le plus souvent en plein air. On travaille le corps, mais aussi l’esprit Et surtout on reste zen. Sachez qu’il n’y a pas de prof de Falun Dafa. Chacun apprend à son rythme, seul ou en groupe. Vous pouvez d’ailleurs rejoindre un groupe proche de chez vous pour le pratiquer dans un parc. Toutes les infos sont à retrouver sur la page Facebook d’information au Falun Dafa et sur le site internet.” (lire l’article)
Le Falun Gong dans les médias locaux
Interview de Frédéric pratiquant à la Réunion
Interviewez nos témoins directs !
Alain Tong
Président de l’Association Falun Gong France créée en 2001, Alain Tong est arrivé en France à l’âge de 15 ans.
C’est à l ‘Ambassade de Chine à Paris qu’il a appris le Falun Gong, en 1995, à une époque où le régime chinois faisait la promotion de cette Ecole de Qigong dans toute la Chine et même à l’étranger.
Depuis le début de la persécution en Chine en 1999, il est le porte parole officiel du Falun Gong en France. Avec les pratiquants bénévoles volontaires, Français, Chinois, il organise des manifestations pacifiques auprès du grand public, et des campagnes d’informations auprès des médias et des élus. Ces actions visent à fournir des informations précises et bien sourcées sur les graves violations dont sont victimes leurs homologues en Chine et ainsi contribuer à faire cesser ces atrocités.
Jinhua Yang
Jinhua Yang est une pratiquante de Falun Gong depuis le début des années 90. Elle a été persécutée en Chine pendant 14 ans, dont 8 ans en détention arbitraire, où elle a été torturée de 8 manières différentes. Elle a finalement réussi à s’enfuir vers l’Europe et elle habite maintenant en France depuis l’été 2014 où elle a obtenu le statut de réfugiée. Selon son témoignage au China Tribunal de Londres début 2020, elle a failli être assassinée pour ses organes.
Parmi les 8 manières dont elle a été torturée Jinhua raconte : “Ce soir là, le policier qui m’avait déjà torturée m’a menottée. Puis, avec une bande de tissu m’a attachée par la taille au dossier d’une chaise et avec une autre bande de tissu il m’a attaché les jambes à un banc. Il a ensuite enroulé des fils électriques autour de chacun de mes 10 doigts et 10 orteils. Il a branché l’appareil pour faire passer le courant et m’électrocuter. Je me suis dit : « Il ne faut pas que je meure, je dois survivre ». La souffrance était à la fois corporelle et psychologique, très dure à supporter et tellement difficile à décrire. Je n’arrivais plus à respirer. Cela a duré une dizaine de minutes et s’est répété à 3 reprises. Je ne sais pas comment j’ai fait pour survivre à ça.”
“En juin, le China Tribunal, une organisation indépendante de lutte contre le prélèvement forcé d’organes, a montré que certaine personnes emprisonnées appartenant à des minorités religieuses en Chine étaient victimes de vol d’organes –parfois même de leur vivant.
“La victime d’un prélèvement d’organes en Chine s’est réveillée enchaînée à son lit avec des parties de foie et de poumon manquantes.”
“M. Cheng affirme avoir été détenu et torturé pendant des années par l’État chinois pour avoir pratiqué le Falun Gong, un mouvement spirituel fondé au début des années 1990.”
“En 2002, il a été condamné à huit ans de prison. Il se souvient d’avoir vu d’autres détenus du Falun Gong disparaître. Certains ont été envoyés dans des camps de travail dits de « rééducation », d’autres ont été torturés à mort.”
Source : https://www.telegraph.co.uk/world-news/2024/08/09/organ-harvesting-survivor-cheng-pei-ming-china/
En 2013, des spécialistes estimaient que 65.000 membres de la communauté spirituelle des Falunn Gong avaient été assassinés pour leurs organes en douze années. Il est très probable que nombre de Ouïghours et Tibétain·es aient subi le même sort.”
Source : La Chine et le marché du prélèvement forcé d’organes