La victime accusée

Dès que j’ai commencé à pratiquer le Falun Dafa ma vie a complètement changé, je ne voyais plus les choses de la même façon. Dans chaque situation que je rencontrais, je trouvais matière à réfléchir pour progresser.

Du jour au lendemain, mes problèmes de dos ont disparu.

Du jour au lendemain, les conflits avec mon entourage ont disparu.

Du jour au lendemain, je suis sortie de ma dépression et j’ai retrouvé goût à la vie.

Mais je pensais aux gens en Chine qui, comme moi, pratiquaient cette méditation, ils vivaient dans la peur, risquaient les arrestations, la torture et la mort.

helene tong falun gong meditation

Comment pouvais-je profiter ainsi de tous les bienfaits de cette méthode, ressentir un tel bien-être, profiter enfin d’une belle vie sans me soucier de ce qui se passait là-bas ?

Vous est-il déjà arrivé de découvrir quelque chose d’aussi extraordinaire que vous voulez en faire profiter tous les gens que vous rencontrez ?

Je parlais à tout le monde du Falun Dafa, à ma famille, mes amis, mes collègues, je voulais convaincre tout le monde du bien que la méthode pourrait leur faire à eux aussi.

C’était en l’an 2000.

Mais soudain dans la presse française sont sortis plusieurs articles diffamatoires qui reprenaient la propagande diffamatoire du régime chinois. “Tu es dans un secte” m’a lancé un jour une personne de ma famille.

Je l’ai reçu comme un coup de couteau en plein cœur.

Partout, j’avais peur que les gens pensent ça de moi, qu’ils me rejettent, qu’ils me prennent pour une folle, une faible qui se laisse avoir, une victime à sauver…

L’humiliation suprême

Quel contraste avec l’expérience intérieure formidable que je vivais ! L’extérieur était devenu hostile. J’entrevoyais ce que pouvaient ressentir les Falun Gong en Chine.

Alors j’ai pris ma plume – enfin, mon clavier – et j’ai commencé à rédiger des lettres aux éditeurs qui laissaient, dans leurs colonnes, des journalistes reprendre mot pour mot les propos mensongers de la propagande de la dictature chinoise sur le Falun Gong sans aller chercher la vérité par eux-mêmes.

Il faut dire qu’au départ mes courriers n’étaient pas très convaincants, j’étais dans une posture de victime, qui se sent humiliée et donc sur la défensive.

Je n’ai jamais reçu de réponse à mes courriers mais des années plus tard, en relisant ces lettres, j’ai compris pourquoi. Mon ton n’était pas juste, je ne pouvais pas convaincre ainsi et surtout je manquais de bienveillance . Or la bienveillance est l’un des trois principes du Falun Gong (les deux autres sont la vérité et la patience).

Avec le temps j’ai appris à me mettre à leur place, à ne pas les braquer, à les inviter à choisir de mieux se positionner plutôt que trop chercher à les convaincre.

Et sur ce chemin vers une meilleure façon de communiquer, j’ai enfin décidé – aujourd’hui – de faire appel à vous car mon message dépasse ma petite personne, il dépasse l’humiliation que je peux ressentir à chaque fois – car cela arrive encore parfois – qu’un média nous traite de “secte”.

Le message, c’est celui de 100 millions de Chinois – plus que toute la population française réunie – qui vivent sous la terreur depuis 23 ans. Beaucoup sont morts, des millions sont enfermés, torturés.

Mais le pire, ce n’est pas ça – un rescapé me l’a raconté – le pire c’est que d’une part ils ont l’impression que personne ne sait ce qu’ils subissent, qu’ils sont seuls au monde et d’autre part ils sont diffamés.

Dans les médias chinois, toute la population est incitée à la haine contre eux, justement au moyen de ce terme qui tue aussi sûrement qu’une balle dans la tête comme le dit l’écrivain Suzanne Bernard, le terme de “secte.”

Imaginez un instant

Vous subissez les persécutions les plus cruelles, vous êtes isolé des vôtres, vous perdez votre travail, votre famille, et en plus on vous méprise, on vous déteste, on vous exclut, on vous dénonce à la police et on vous accuse de ce que vous n’êtes pas.

Alors face à cette machine de propagande, qui dépasse les frontières de la Chine puisqu’elle s’infiltre jusque dans nos médias (libres?), notre association Faluninfo France a besoin de vous pour passer le message. 

Vous êtes un média vivant.

Chaque publication compte, chaque conversation. La vérité mérite d’être expliquée. 

Face au mensonge, à la diffamation par le régime chinois et les moyens de la plus puissante dictature du monde, notre seule arme, c’est la vérité, c’est à dire l’information. 

Les faits, les chiffres parlent d’eux-mêmes. Voyez par vous-mêmes.

Diffusez autour de vous.