La Fausse Histoire des Immolations sur la Place Tiananmen

Il y a tout juste 20 ans, le 23 Janvier 2001 : la fausse histoire des immolations sur la place Tiananmen, ou le jour où la propagande mensongère en Chine a atteint un niveau encore jamais vu dans l’histoire.

Revenons sur le contexte historique: le 20 juillet 1999, le dirigeant chinois de l’époque Jiang Zemin, décide de façon soudaine et brutale d’éradiquer le Falun Gong, une pratique pacifique devenue très populaire depuis le début des années 1990. En effet, le Falun Gong, une sorte de Qi gong pacifique avait tout d’abord été loué et encouragé par le PCC (Parti communiste chinois) pour ses bienfaits sur la santé et le bien être en général ; petit à petit, le nombre de pratiquants de Falun Gong en Chine en est arrivé à dépasser celui des membres du PCC, un camouflet impossible à supporter pour le dirigeant chinois. Par jalousie donc, il a ordonné que tout soit mis en œuvre pour éradiquer tous les pratiquants et ce à n’importe quel prix. C’était sans compter sur l’immense popularité du mouvement, et les ordres du dirigeant n’ont été que moyennement suivis car tout le monde, pratiquant ou non pratiquant de Falun Gong, savait que cette discipline basée sur les principes de Vérité, Bienveillance et Patience était bénéfique pour tous et qu’elle encourageait chacun à devenir en quelque sorte une meilleure version de soi-même.

Il fallait trouver un moyen infaillible pour parvenir à diaboliser le Falun Gong aux yeux des citoyens chinois et aux yeux du monde entier.

C’est ainsi que le 23 janvier 2001, cinq individus se sont prétendument immolés sur la place Tiananmen à Pékin. La scène entière a été captée sur caméra à partir de plusieurs angles différents. Seulement quelques heures après l’événement, la presse contrôlée par l’État a été inondée de rapports disant que les immolés étaient des pratiquants de Falun Gong. Ces rapports comprenaient des images macabres des victimes, dépeignant les enseignements du Falun Gong comme étant directement responsables de la tragédie.

Or, il se trouve que dans les semaines qui ont suivi cet évènement, nombre de preuves ont été apportées (dont un article du Washington Post constatant que deux des immolées n’avaient jamais pratiqué le Falun Gong) qui indiquaient que l’incident avait été mis en scène de toute pièce. L’outil de propagande chinois a fait le reste et a envahi les ondes télé et radio de cette fausse information, afin que les citoyens chinois, qui auparavant respectaient et admiraient le Falun Gong et ses pratiquants, en viennent à les haïr et ainsi à se conformer au désir de Jiang Zemin de les éliminer tous jusqu’au dernier. Ainsi les crimes abominables visant les pratiquants de Falun Gong ont augmenté et le PCC a intensifié sa persécution avec davantage d’arrestations arbitraires, de tortures, de meurtres et de prélèvements forcés d’organes.

C’est ainsi que la mise en scène des immolations a changé le regard des chinois sur les pratiquants de Falun Gong ; elle demeure depuis ce jour le facteur le plus important qui suscite le dégoût et la haine des Chinois envers le Falun Gong.

Les invraisemblances sont nombreuses : comment pouvait-il y avoir tant d’équipes de télévision postées aux endroits stratégiques pile au « bon » moment ? Les photos montrent qu’une des personnes soi-disant auto-immolées tient entre ses jambes croisées une bouteille plastique de soda qui n’a pas brûlé alors que la personne elle-même est défigurée. Et pourquoi les cheveux de cette même victime ne sont-ils pas brûlés ? Sur certains clichés, on voit un  policier poser une couverture anti feu sur une victime, mais le policier porte cette couverture du bout des doigts alors qu’une telle protection pèse plusieurs kilos, comment cela est-il possible ? Comment peut-on expliquer le fait que l’une des victimes –une enfant- soit interviewée quelques jours seulement après l’incident après avoir eu des dommages gravissimes à la trachée, et qu’elle chante au micro de la journaliste ? Et bien d’autres incohérences toutes plus terribles les unes que les autres.

Si vous désirez en savoir plus sur cet incident des soi-disant auto-immolations, vous pouvez lire l’article du Washington Post en version originale ou en français (traduction réalisée par le site Minghui) prouvant que ces évènements ont été montés de toute pièce afin de diffamer et diaboliser le Falun Gong aux yeux des citoyens chinois, pour obtenir ainsi leur adhésion et les inciter ensuite à participer à la persécution des pratiquants de manière plus ou moins active et violente.

Nous vous recommandons également le documentaire Falsefire, digne de foi sur les éléments douteux de la mise en scène des incidents des « auto-immolations ». Il a gagné un prix honorable au 51e Festival international du Film de Columbia pour son approche analytique et son exposition de l’événement tragique.