Hong Kong: un homme condamné pour avoir détruit des stands de Falun Gong

Hu Aimin devant le tribunal de première instance de West Kowloon, à Hong Kong (Sung Pi-Lung- The Epoch Times)

Hu Aimin devant le tribunal de première instance de West Kowloon, à Hong Kong (Sung Pi-Lung- The Epoch Times)

Hu Aimin, qui a détruit plusieurs stands du Falun Gong en décembre 2020, a été condamné le 30 octobre 2022 au tribunal d’instance de West Kowloon pour cinq chefs d’accusation de dommages criminels.

Les Falun Gong en dehors de Chine continentale mettent en place des stands d’information pour sensibiliser le public à la persécution dont ils font l’objet en Chine. Le gouvernement de Hong Kong ne participe pas à la persécution et n’interfère pas avec les efforts de sensibilisation à ce problème de Chine continentale. Toutefois, des organisations et des personnes pro PCC (Parti communiste chinois) harcèlent souvent les pratiquants de Falun Gong et perturbent leurs efforts pour mettre fin à la persécution.

M. Hu a détruit des banderoles, des panneaux d’affichage, des présentoirs et d’autres objets appartenant à des pratiquants de Falun Gong à Mong Kok, Wong Tai Sin et Tsim Sha Tsui, respectivement les 13, 19 et 20 décembre 2020, causant des dommages d’une valeur de 15 000 HK$ (soit plus de 1800 euros). Le prévenu a été arrêté le 24 décembre de la même année, puis inculpé.

Le prévenu a admis avoir endommagé le stand et le matériel des Falun Gong. M. Hu a affirmé que les stands sont illégaux et que, pour « défendre la sécurité nationale », il « a le droit de faire appliquer la loi de son propre chef ». Il a cité la loi sur la sécurité nationale comme justification.

Le juge Li Chi-ho a répondu : « Si quelqu’un dit quelque chose qui est insultant vis-à-vis de notre pays, peut-on aussi faire appliquer la loi soi-même ? Le meurtre, le vol et le sabotage peuvent tous être protégés par la loi sur la sécurité nationale ? » Le prévenu a été déclaré coupable de tous les chefs d’accusation.

Bien que déjà reconnu coupable, la date de sa condamnation a été ajournée au 1er décembre. Le prévenu a également été impliqué dans la destruction de stands du Falun Gong avec plusieurs complices le 3 avril 2021. Cette affaire doit être jugée les 8, 9 et 12 décembre.

Victime des mensonges du PCC, qui l’ont poussé à commettre ce délit

L’un des témoins de l’accusation, Mme Chen, pratiquait les exercices de Falun Gong sur la jetée de Tsim Sha Tsui le jour de l’un de ces incidents. Une affiche était présentée sur son stand. Hu Aimin s’est approché et a jeté son affiche dans la mer et a brisé son stand.

Après que l’affaire ait été jugée, Mme Chen a déclaré au journal The Epoch Times que M. Hu avait subi le lavage de cerveau de la propagande du PCC et croyait à tort que le Falun Gong était « illégal», ce qui l’avait poussé à commettre ce délit. Elle a déclaré : « La philosophie du Falun Gong est basée sur la vérité, la bonté et la patience. Elle est légale partout. Même en Chine, aucune loi ne dit que nous sommes une ‘religion illégale ‘. »

Jiang Zemin, l’ancien chef du PCC, est à l’initiative de la persécution des Falun Gong en 1999. Néanmoins, la popularité de cette pratique a rendu la persécution difficile à mettre en place. Le gouvernement a lancé une campagne de diffamation pour diaboliser le Falun Gong, notamment en organisant les événements de la fausse auto-immolation de la place Tiananmen. En conséquence de quoi, des millions de personnes ont été trompées sur la nature du Falun Gong.

Mme Chen a déclaré qu’elle explique la vérité sur le Falun Gong parce que celui-ci est persécuté par le PCC. « En Chine continentale, nous n’avons pas la possibilité d’en parler. À Hong Kong, nous pouvons dire aux gens que nous sommes injustement traités. Hong Kong a cette liberté. » Elle a blâmé Hu Aimin et ses complices pour les dommages criminels à l’encontre de personnes pacifiques et non armées. Quelques pratiquants de Falun Gong âgés ont essayé de les arrêter mais ont été repoussés violement : « Je ne sais pas comment ils peuvent supporter de faire ça. »

Depuis que le PCC a commencé à persécuter le Falun Gong, les pratiquants de Hong Kong protestent pacifiquement contre cette persécution. A cause de cela, ils sont harcelés et menacés par des organisations pro-PCC. En septembre 2019, Mme Liao, une pratiquante de Falun Gong, a rencontré la police de Hong Kong au sujet d’un défilé à organiser. En quittant le poste de police, un groupe d’hommes l’a battue, lui provoquant des saignements à la tête. Or Hin-cham, l’homme de 22 ans, qui faisait le guet, a été condamné à deux ans et neuf mois de prison pour « blessures intentionnelles » plus tôt cette année.


D’après un article original de The Epoch Times.