En Chine, une victime de prélèvement d’organes se réveille enchaînée avec des morceaux d’organes manquants

Lors d’une conférence de presse à Washington, Cheng Peiming, pratiquant du Falun Gong, a révélé comment il a survécu à l’horreur des prélèvements forcés d’organes orchestrés par le Parti Communiste Chinois. Un témoignage glaçant qui expose les crimes perpétrés contre les prisonniers de conscience en Chine.

Lors d'une conférence de presse tenue le 9 août 2024, Cheng Peiming, pratiquant de Falun Gong de Heilongjiang, (deuxième à droite) a raconté comment ses organes ont été prélevés sans son consentement.

Le 9 août 2024, lors d’une conférence de presse tenue à Washington, Cheng Peiming, un pratiquant du Falun Gong originaire de la province du Heilongjiang, a relaté son expérience effroyable de prélèvement d’organes sans consentement. Son récit, relayé par plusieurs médias internationaux, le présente comme un “cas typique de victime” des crimes de prélèvements forcés d’organes perpétrés par le Parti Communiste Chinois (PCC).

Selon The Telegraph, Cheng Peiming est le premier survivant connu de cette campagne de prélèvements forcés d’organes visant les prisonniers de conscience en Chine, principalement les pratiquants du Falun Gong. 

Cheng, âgé de 58 ans, a décrit comment, en juillet 2004, il a été enlevé par des agents du tristement célèbre “Bureau 610”, souvent comparé à la Gestapo chinoise, et conduit de force à l’hôpital. Refusant de signer des formulaires de consentement pour une opération, il a été immobilisé, drogué, puis s’est réveillé trois jours plus tard, enchaîné à un lit d’hôpital, avec une large incision de 35 cm sur le torse. Des examens médicaux ultérieurs ont confirmé que des parties de son foie et de son poumon gauche avaient été retirées.

Cheng a également raconté qu’il a été arrêté pour la première fois en septembre 1999, après le début de la répression du Falun Gong en Chine. Durant les années qui ont suivi, il a été emprisonné et torturé à plusieurs reprises pour avoir refusé de renoncer à sa foi. En 2002, il a été condamné à huit ans de prison. Il a rapporté avoir vu d’autres pratiquants de Falun Gong disparaître mystérieusement, certains étant envoyés dans des camps de “rééducation par le travail”, d’autres étant torturés à mort.

En 2019, un tribunal indépendant à Londres a conclu que le gouvernement chinois continuait de commettre des crimes contre l’humanité, ciblant les minorités religieuses et ethniques, notamment les pratiquants de Falun Gong, pour les prélèvements forcés d’organes. En 2021, des experts des Nations Unies ont également exprimé leur préoccupation face à ces pratiques, soulignant que d’autres groupes, tels que les Ouïghours, les Tibétains, les musulmans et les chrétiens, étaient également visés.

 

Après s’être échappé de Chine, Cheng a vécu neuf ans dans la clandestinité sous de faux noms, avant de trouver refuge en Thaïlande, puis aux États-Unis en 2020. Aujourd’hui, bien qu’il souffre encore des séquelles physiques de ses blessures, il a choisi de partager son histoire pour sensibiliser le monde aux atrocités commises par le PCC. “Je veux que le monde sache à quel point le Parti Communiste Chinois est malfaisant. Il ne cherche pas seulement à nuire au peuple chinois, mais à l’humanité tout entière. Je dois exposer ce qui est arrivé aux pratiquants de Falun Gong“, a-t-il déclaré.

Dr. Charles Lee, un fervent défenseur du Falun Gong et lui-même ancien prisonnier et victime de torture en Chine, a souligné l’importance du témoignage de Cheng. “Pendant des décennies, nous avons entendu des rapports sur les traitements inhumains subis par les pratiquants de Falun Gong, ceux qui ont été torturés à mort, leurs corps mutilés et leurs organes manquants. Mais aujourd’hui, nous avons le premier témoin vivant“, a-t-il déclaré.

Ce témoignage s’inscrit dans un contexte où le Congrès américain a récemment adopté le Falun Gong Protection Act, visant à mettre fin aux persécutions et aux prélèvements forcés d’organes en Chine. Pour Cheng, son histoire doit servir d’avertissement à la communauté internationale sur les dangers posés par le régime chinois.

Ecrit d’après un article publié sur le site Minghui.org : https://en.minghui.org/html/articles/2024/8/15/219526.html