Les Idées Fausses : La « Fin du Monde » ?

Les enseignements du Falun Gong sont-ils remplis de « prophéties apocalyptiques » sombres et inquiétantes, comme le prétendent les médias d'État chinois ? Y a-t-il un penchant apocalyptique à la pratique, comme quelques journalistes l'ont suggéré ?

Certainement pas, et pas vraiment.

Le professeur de Falun Gong, Monsieur Li Hongzhi, a été assez explicite à ce propos. Lors du premier rassemblement national de pratiquants de Falun Gong en Amérique du Nord, en 1998, il a parlé directement de ce problème, déclarant que l’idée que le monde touchait à sa fin n’était tout simplement pas exacte.

Les médias d’État chinois ont ignoré ce fait et ont cherché à exploiter la méconnaissance du grand public occidental envers le Falun Gong. L’État-Parti a misé sur sa capacité à qualifier le groupe de “secte” et, par conséquent, à l’associer à toute une série de caractéristiques infâmes que ce terme pourrait évoquer.

Ce que Monsieur Li a décrit ailleurs, et qui pourrait être un point de confusion pour les journalistes occidentaux, est la probabilité que des catastrophes naturelles ou des fléaux s’abattent sur la terre. Cette notion, telle qu’expliquée par Monsieur Li, est conforme à la pensée bouddhiste, qui considère l’univers comme une entité cyclique passant par des périodes de formation, de stabilité, de déclin et de renouvellement.

D’autres écrits suggèrent qu’il viendra un moment où les personnes impliquées dans la persécution du Falun Gong, ou celles qui s’alignent également sur le parti communiste chinois, seront tenues responsables devant une autorité supérieure, voire cosmique.

Toute lecture de tels passages doit bien sûr être contextualisée. On peut tout aussi bien, sinon plus, y trouver des descriptions d’un renouveau cosmique  en cours.

Les écrits des pratiquants de Falun Gong sont également emplis de récits exaltants de transformation personnelle et de la promesse de lendemains. Beaucoup de ces personnes sont activement impliquées dans de nouvelles explorations culturelles et considèrent le présent comme une période de ferment artistique et de nouveaux départs.

D’autres achètent une maison, fondent une famille, aspirent à de nouveaux emplois et investissent leur épargne comme le ferait n’importe qui d’autre qui attend avec impatience les années à venir.

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