Une habitante de Shanghai condamnée à quatre ans de prison supplémentaires après avoir déjà purgé une peine de 10 ans

Mme Jiang Linying

Mme Jiang Linying

Mme Jiang Linying, une habitante de Shanghai âgée de 70 ans, a récemment été condamnée à quatre ans de prison pour sa croyance dans le Falun Gong, une discipline spirituelle persécutée par le Parti Communiste Chinois depuis 1999. 

La police a harcelé Mme Jiang à son domicile le 3 février 2021 et lui a ordonné de signer des déclarations renonçant au Falun Gong. Lorsqu’elle a refusé, ils l’ont arrêtée et ont saccagé son appartement. Ses livres du Falun Gong, son ordinateur et d’autres affaires personnelles ont été confisqués. 

Elle a été détenue pendant plus d’un an au centre de détention de Baoshan avant d’être condamnée le 8 septembre 2022. Durant cette période, Mme Jiang a eu une crise d’asthme et a eu de la fièvre pendant une semaine avant que les gardiens l’emmènent voir un médecin. Lorsqu’elle a enfin reçu des soins médicaux, les médecins ont découvert qu’elle avait contracté une pneumonie.

Étant donné que pratiquer le Falun Gong ne viole pas la loi chinoise, sa famille a plaidé pour sa libération. Mais leurs efforts se sont révélés infructueux.

Les précédents actes de persécution envers Mme Jiang

Mme Jiang pratique le Falun Gong depuis avant que Jiang Zemin, l’ancien secrétaire général du Parti Communiste Chinois, ne décide seul de la persécution en 1999. 

Après le lancement de la campagne de persécution, Mme Jiang a été arrêtée à deux reprises en 2000 pour avoir fait appel pour le droit de pratiquer le Falun Gong. Depuis lors, elle a été arrêtée douze fois au total et détenue pendant plus de dix ans. 

Pendant qu’elle purgeait sa peine en prison, elle a été torturée à plusieurs reprises par les gardiens pour la contraindre à renoncer à sa croyance. On lui a injecté de force des médicaments visant à détruire son système nerveux central, et a été violemment battue, a été forcée de rester debout, ou alors assise immobile sur un petit tabouret pendant de longues périodes. On lui a également refusé l’accès aux toilettes, on l’a privée de nourriture ou bien encore forcée à manger en quantité excessive. Elle a également passé un an et trois mois dans le camp de travaux forcés pour femmes de Shanghai.

Les membres de sa famille ont également énormément souffert de la persécution de leur proche. Un jour en 2008, alors que la fille de Mme Jiang rentrait de l’école, elle remarqua que la porte de leur maison était ouverte et que celle-ci avait été saccagée par la police. Des voisins ont dit à la fille de Mme Jiang que des policiers avaient emmené sa maman. L’époux de Mme Jiang a également été placé en garde à vue et interrogé à propos des actions de sa femme pour s’exprimer. 

D’après un rapport de Minghui