L’esclavage, méthode de soumission d’un temps définitivement révolu?

Lettre de Masanjiia

Lettre de Masanjiia

Nous le savons tous, l’esclavage est – et c’est heureux- aboli depuis le milieu du XIXème siècle dans la plupart des pays du monde. Cette méthode qui consistait à asservir, exploiter, et utiliser l’homme comme un vulgaire objet pour le seul bénéfice de son « propriétaire », a fait couler beaucoup d’encre. Aujourd’hui encore, les récits, comptes rendus et autres écrits collectés au cours de ces époques où l’homme pouvait asservir son prochain, nous touchent et nous révoltent tous. Comment admettre une telle hérésie ? Comment imaginer qu’un homme puisse infliger cela à un autre homme ?

Pour autant, notre époque n’est pas aussi vertueuse qu’on voudrait nous le faire croire, du moins à ce propos. Un teeshirt à 2 euros, une décoration de Noël pour quelques centimes. Nous ne sommes pas dupes, bien entendu, mais comment résister à ces produits bon marchés qui nous permettent de nous « faire plaisir », comme le disent nos médias, à peu de frais ?

Que se cache-t-il réellement derrière ces produits si bon marchés qu’on ne réfléchit même pas avant de les acheter (c’est si peu cher, ce n’est pas ça qui va changer quelque chose !) ?

Un film remarquable nous montre l’envers du décor de ces petits objets que nous achetons à l’occasion de la fête d’Halloween. Une maman découvre un message d’appel au secours dissimulé dans un de ces objets. Intriguée, elle cherche à savoir qui l’a écrit. « Lettre de Masanjia » est le récit poignant de Sun Yi, prisonnier rescapé du terrible camp de travaux forcés de Masanjia, dans lequel il a été arbitrairement et injustement emprisonné pour sa paisible pratique du Falun Gong. Il nous dessine avec pudeur et sans complaisance la vie dans ce camp où les hommes sont réduits à l’état d’esclaves, peu ou mal nourris, frappés, torturés pour les pousser à renoncer à leur croyance, quasiment enchaînés à leur table de travail où ils travaillent de longues heures, tels des robots, sans recevoir la moindre rémunération.

En cette journée internationale pour l’abolition de l’esclavage, nous vous proposons de voir ce film documentaire fort et émouvant, récompensé par plusieurs prix internationaux.

« Lettre de Masanjia », un documentaire choc, une véritable révélation.