Manifestation à Paris en décembre 2022 pour demander la fin de la persécution de tous les groupes persécutés en Chine
Hélène Tong prend la parole devant des élus de tous bords politiques (capture d'écran)
Une marche a eu lieu début décembre à Paris pour demander l’arrêt de la persécution des Ouïghours en Chine. Dilnur Reyhan, présidente de l’Institut ouïghour d’Europe était accompagnée de différents groupes persécutés en Chine, dont les Tibétains et les Falun Gong.
De nombreuses personnalités se sont exprimées pour dénoncer la persécution contre les Ouighours, les Tibétains ou encore les Falun Gong. Le porte-parole du parti socialiste Olivier Faure, l’eurodéputé Yannick Jadot, le sénateur André Gattolin et l’eurodéputé Raphaël Glucksmann entre autres, ont pris le micro pour dénoncer la persécution de certains groupes jugés « anti-Chine » par la dictature chinoise.
Selon plusieurs experts, la persécution du Falun Gong, largement ignorée dans le monde entier, a servi de modèle à la persécution des Ouïghours, avec l’utilisation à grande échelle de centres de détention, la répression et les prélèvements d’organes forcés.
Hélène Tong, présidente de Faluninfo France, s’est aussi exprimée devant les manifestants : « Si nous avions dénoncé plus tôt, avec plus de force, la persécution des Falun Gong, le PCC (Parti Communiste chinois, ndr) n’aurait jamais osé persécuter les Ouïghours aussi impunément. » Parlant de l’incendie à Urumqi, elle s’est dit étonnée « de voir la réaction des Chinois qui étaient solidaires avec les Ouïghours […] C’est la première fois qu’on voit un tel mouvement de résistance à la dictature chinoise ».
Découvrez la vidéo complète du discours d’Hélène Tong sur Instagram ici.
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