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Colloque sur les 70 ans de la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme – Docteur Alexis Genin

janvier 21, 2021

Ce colloque s’est tenu au Sénat le 16 novembre 2018 et a été organisé à l’initiative du sénateur des Hauts-de-Seine André Gattolin.

A la sortie de la seconde guerre mondiale, le monde libre s’est écrié « Nie wieder » – plus jamais ça, suite aux massacres qui avaient eu lieu dans les camps de concentration de l’Allemagne nazie. C’est ainsi que la Déclaration Universelle des Droits de l’Homme a été signée par l’Assemblée générale de l’ONU en 1948  pour garantir que plus jamais de telles horreurs ne soient perpétrées.

70 ans plus tard, à l’occasion de la date anniversaire de cette Déclaration, le Docteur Alexis Génin, directeur recherche et développement de l’Institut de neuro-sciences à l’hôpital de la Pitié-Salpêtrière à Paris, également conseiller scientifique de l’association DAFOH (Doctors Against Forced Organ Harvesting- Médecins contre les prélèvements forcés d’organes)  nous rappelle que les médecins condamnés lors du procès de Nuremberg avaient été les « accélérateurs de la Shoah ». En effet, en utilisant des techniques nouvelles pour l’époque, ils avaient contribué au « génocide froid » qui consistait à « exterminer avec efficacité et avec rentabilité ».

Qu’en est-il aujourd’hui? Pour le Docteur Génin, le Parti communiste chinois s’est largement inspiré de ce macabre épisode de l’histoire, en faisant pratiquer depuis la fin des années 1990 des prélèvements forcés d’organes sur des prisonniers de conscience, en particulier des pratiquants de Falun Gong. Le Falun Gong est une pratique de Qigong chinois pacifique, qui au début des années 90 a été largement encouragée par le gouvernement chinois. En 1999, toutefois, le PCC a soudain décidé, par jalousie (il y avait plus de pratiquants de Falun Gong que de membres du PCC), de réprimer sévèrement ces pratiquants en les enfermant, en les torturant et en leur prélevant leurs organes sans leur consentement, entraînant ainsi leur mort.

Des enquêtes approfondies, nombreuses et glaçantes ont permis de montrer qu’aujourd’hui il est possible de se procurer n’importe quel organe sous quinzaine, alors que selon le Docteur Génin « aucun gouvernement au monde avec un don volontaire d’organes ne peut garantir ce type de délai ».

Une révision de la loi de bioéthique en France permettrait de ne plus rendre complices de meurtres des patients en attente de greffe, afin qu’il n’y ait « plus jamais ça ».