Après plus de 12 ans de tortures, une ancienne enseignante perd toute autonomie

Mme Song Yanqun (宋彦群), née en 1971, est une ancienne enseignante âgée de 52 ans vivant à Shulan dans la province de Jilin. Elle a été arrêtée le 26 mars 2020 pour avoir écrit une lettre à l’ancien Premier Ministre du régime communiste, demandant justice pour le Falun Dafa (également appelé Falun Gong). Le procès de Mme Song a eu lieu en ligne par vidéoconférence avec le tribunal de la ville de Shulan le 10 novembre 2020. Son avocat a plaidé non coupable et elle a également témoigné. Le procès a abouti à une peine de 3 ans et demi, annoncée en décembre 2020. 

Le père de Mme Song s’est rendu à la prison pour femmes de la province de Jilin pour lui rendre visite le matin du 27 février 2023. Il a dû attendre jusqu’à 16h pour que les gardiens de la prison lui accordent la permission de la voir. 

Mme Song est arrivée, portée par deux détenues. Ses cheveux étaient devenus gris, son regard était terne, et elle tremblait de tous ses membres. Elle avait du mal à parler lorsqu’elle raconta à son père qu’elle était à l’hôpital de la prison et qu’on lui faisait souvent des piqûres. Quand il lui a demandé depuis combien de temps elle était à l’hôpital, elle a répondu « je ne sais pas ». Sa réponse à la question « quelle âge a ta mère » a été la même. 

Avant sa dernière condamnation, Mme Song avait purgé une peine de 12 ans entre 2003 et 2014. Elle était émaciée et en situation critique au moment de sa libération. 

Mme Song n’est pas la seule victime de persécution dans sa famille pour la pratique du Falun Gong. Sa sœur cadette, Mme Song Bing (宋冰), a été condamnée à 14 ans de prison en 2004. Elle a contracté la tuberculose lors de sa détention et a ensuite été libérée pour purger sa peine en dehors de la prison. Pendant tout ce temps, la police l’a harcelée de façon répétée. Sa santé ne s’est jamais rétablie, et elle est décédée le 30 juillet 2009 à l’âge de 36 ans. 

Le Falun Gong, également connu sous le nom de Falun Dafa, est une méthode spirituelle persécutée par le Régime Communiste Chinois depuis 1999. 

Si, comme nous, ces récits vous révoltent, vous pouvez apporter votre soutien à tous ces pratiquants incarcérés de façon arbitraire et torturés jusqu’au seuil de la mort, en signant la pétition en ligne. Lorsque ces innocents citoyens suscitent l’intérêt de l’opinion internationale, les autorités chinoises finissent par céder du terrain et ces pratiquants peuvent avoir un traitement plus clément ou même être relâchés. Chaque voix compte !

D’après un rapport publié par Minghui.